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Compte-rendu des élèves.

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Charles L. 3eC

La tristement « célèbre » porte de la mort est facilement repérable. On peut aussi voir des rails permettant aux trains transportant les déportés d’entrer dans le camp.

Emma B. 3eA

 

A mon arrivé à Auschwitz Birkenau ce qui m’a tout de suite marquée a été la grande bâtisse appelée porte de la mort.

 

Elle représente la mort.

Des millions de personnes sont rentrées par là mais n’en sont pas ressorties.

Laure V. M. 3eB : Se dire que des millions de personnes ont traversé ce portail et ont été conduites vers la mort m’a beaucoup émue, j’ai ressenti beaucoup de peine pour ces pauvres gens.

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Emma B. 3eA

Nous avons ensuite été du côté des baraquements des femmes. On peut voir des rangées de bâtiments où elles étaient prisonnières. 

Thibo B. 3eB

Elles dormaient, entassées, dans le froid et mourant. L’hiver, elles n’ont qu’un petit chauffage pour un bloc entier.

Charles L. 3eC

Il faut s’imaginer la puanteur, l’humidité et le froid qui régnaient dans les dortoirs.

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Emma B. 3eA

Ce bâtiment par exemple servait de dortoir aux femmes. On peut y voir trois étages de lits superposés. L’étage qui se situe au niveau du sol était le pire car il y avait des rats qui se baladaient la nuit.

 Elles dormaient à 5 ou 6 par étage. Les conditions de vie étaient terribles. Si une femme était malade elle contaminait toutes les autres vus les conditions de vie et l’hygiène.

Laure V. M. 3e B :

 

Quand je suis entrée dans ce premier baraquement, j’ai éprouvé énormément de peine en imaginant que des milliers de personnes y étaient passées, mais que malheureusement, très peu avaient pu en ressortir vivantes.

Lisa M. 3e A :

Cette construction en bois était qualifiée de lit, je la qualifierais plutôt d'étagère. Je  trouve cela inhumain de faire dormir des humains dans des conditions pareilles, je ne suis d'ailleurs pas sûre qu'ils arrivaient vraiment à dormir.

Emma B. 3eA :

 

Ce bâtiment est une pièce commune destinée à leur toilette et à leur hygiène. Elles n’avaient que très peu de temps lors de leur passage.

 Quand l’eau coulait, ce qui était très rare, elle était froide. Il n’y avait bien évidement pas de savon à leur disposition.

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A cet endroit précisément se trouvait un bâtiment destiné aux expériences médicales. On n’en voit aujourd’hui plus que l’emplacement car il était en bois et qu’avec le temps il a pourri.

 

C’est le "docteur" Mengele, le  docteur de l’horreur , qui mène ses recherches sur des déportés et notamment sur les vrais jumeaux.

Laure V. M. 3e B :

Cette photo montre l’endroit où se trouvait le baraquement dans lequel le docteur Mengele faisait des expériences sur les jeunes jumeaux qui les menaient très souvent à la mort. Comme ce baraquement était en bois, au fil des années il s’est dégradé, et est tombé en ruine.

En apprenant que quelqu’un était capable de faire des choses aussi atroces sur des enfants, j’ai été terrifiée et stupéfaite.

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Thibo B. 3eB :

Les prisonniers étaient entassés, durant des jours à plus de 80 par wagon.

Emma B. 3eA :

Il y avait à l’intérieur qu’un seau d’eau et un seau pour les besoins. Certains pouvaient même mourir du trajet. C’est sur ce quai qu’arrivaient les déportés. C’est à ce moment que les SS procédaient à la "sélection".

Oscar C. 3eC :

Sur ce quai, devant ces rails, des centaines de milliers de déportés sont descendus, déjà affamés et raidis par le froid polonais. Ceux-là avaient tout laissé derrière eux. Il ne leur restait qu’une chose… une seule…une valise…

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Thibo B. 3eB :

Les Barbelés sont électrifiés en permanence. Ils sont infranchissables. Les déportés les plus désespérés se jettent ici pour se suicider.

Lenna S. 3eC :

Les barbelés de Auschwitz Birkenau étaient très impressionnants. Une fois à l’intérieur, on ne voit plus le paysage aux alentours, c’était comme si nous étions mis à l’écart du reste du monde.  

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C’est sur ce quai que se faisait la sélection. Un SS regardait les déportés et en quelques secondes  faisait un geste de la main à droite ou à gauche.   

C’était soit pour les envoyer aux travaux forcés, c’était surtout les hommes qui y étaient envoyés, soit pour les envoyer vers les douches qui aboutissaient à la mort de toutes les personnes envoyées.

Nous avons emprunté le même chemin, fait les même pas qu’eux, c’est vraiment très fort comme sensation.

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Charles L. 3eC :

Les vestiges d’une chambre à gaz dynamitée par les nazis avant leur fuite.

Pour rendre hommage aux morts des chambres à gaz, nous avons déposé une pierre sur la barre en fer au premier plan.

Emma B. 3eA :

Sur cette image nous pouvons voir les ruines d’une chambre à gaz, que j’appellerai moi les ruines de l’enfer. Car oui cet endroit était l’enfer. Des familles rentraient sans se douter de ce qui les attendait.

Ils étaient entassés sous terre, puis arrivait le gaz zyklon B et l’air devenait très vite irrespirable puis tout le monde mourrait dans d’atroces conditions.

Oscar C. 3eC :

Témoins de cette folie, les débris d’un des plus grands fours crématoires qui sont restés en place, comme pour nous dire de ne jamais oublier.

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Lenna S. 3eC :

La troisième chambre à gaz d’Auschwitz est très impressionnante, malgré le peu de structure restante à cet endroit, on peut malheureusement très bien s’imaginer les « vestiaires » et les « douches » où toutes ces personnes ont cru trouver un peu de réconfort et de chaleur. J’ai trouvé bouleversant que tant de personnes se soient rendues ici, des enfants, des nourrissons, des jeunes femmes et des personnes âgées, et n’en soient jamais réellement sorties. 

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Oscar C.3eC : Ces personnes, avant d’être assassinées, avaient une vie. Tous. Peut-être une femme, ou un mari, peut-être encore des parents, un frère, une sœur, et peut-être des enfants.

Voici une exposition des photos ayant appartenu aux victimes de la Shoah. Cela permet de placer un visage sur tous ces pauvres innocents.

Lisa M. 3eA :

De voir ces photos me brise le cœur, toutes ces vies, tous ces projets de vie qui

se sont brusquement arrêtés d'un jour à l'autre, sans jamais reprendre leur cours.

La vie des proches des déportés ont tout autant été anéantie.

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L'entrée du camp d’Auschwitz 1. 

Les détenus des travaux forcés passaient tous les matins sous cette porte.

La devise « Arbeit Macht Frei » qui veut dire « le travail rend libre » servait à entretenir l'illusion que les prisonniers pouvaient retrouver leur liberté ce qui était totalement faux.

Lenna S. 3eC :

Le portail tristement célèbre de l’entrée d’Auschwitz, lorsque nous sommes passés en dessous, j’ai eu un sentiment de malaise, j’ai eu dû mal à croire que nous étions là, cet endroit tellement vu en photographies, là où temps de personnes sont passées et ont peut-être cru à ces mots.

Avant de servir aux nazis ces bâtiments appartenaient à l’armée polonaise. Durant la seconde guerre mondiale ils abritaient les déportés. Aujourd’hui on les a reconvertis en musée et en pièces d’exposition.

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Laure V. M. 3eB :

Cette image montre des photos d’inscriptions affichées dans les rues en France pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ces inscriptions interdisaient aux juifs de se rendre dans certains endroits tels que les parcs, les restaurants…

 

Je trouve honteux que l’on puisse discriminer une population, simplement pour leur religion.

Laure V. M. 3eB :

 

Cette photo montre la chemise que portait un déporté.

Inévitablement une personne ayant beaucoup souffert a porté cette chemise.

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Emma B. 3e A:

 

Après la guerre une infime partie des cendres des victimes ont pu être recueillies. Certaines sont conservées dans ce monument.

 

C’est extrêmement touchant de le voir. Il illustre la volonté génocidaire des nazis car les victimes ne sont plus que silence et poussière.

 

 

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Chaque paire de lunettes, chaque valise, chaque paire de chaussure représentent une vie, une personne morte à Auschwitz. Chaque objet représente aussi une famille détruite, des rêves brisés, une âme envolée.

C’est avec des objets du quotidien qu’on peut vraiment réaliser et c’est là aussi qu’on peut se demander comment les nazis ont pu se rendre coupable de tels crimes !

C’est là aussi qu’on se dit que cela ne devra plus jamais arriver et c’est pour cela que nous sommes là.

Lenna S. 3eC :

Lorsque nous sommes passés à côté de ces montagnes d’objets lâchement dérobés à ces pauvres personnes, j’étais presque en colère, de voir qu’en plus d’assassiner autant d’innocents, ces monstres leur volaient leurs biens, tout ce qu’il leur restait de leur vie. J’étais déjà au courant de ces actes, mais de voir comme cela, ces sacs, ces chaussures, ces prothèses, corsets et autres, m’a bien plus donné cette impression de lâcheté et d’inhumanité.  

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Lorsque la nuit est tombée durant notre visite, une atmosphère lugubre et pesante s’est immédiatement mise en place. Les seules lumières qui éclairaient le site m’ont donné l’impression que nous étions nous même au camp, qu’il était l’heure du coucher. Lorsque nous passions d’une clôture de barbelés à l’autre, je ne voyais pas le bout de l’allée, cela donnait une impression inquiétante qui reflète la gravité de ce qui s'est produit ici.

Thibo B. 3eB :

Le Mur de la mort. Des milliers de détenus furent fusillés par un peloton d’exécution.

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Oscar C. 3eC :

La dernière chambre à gaz du site. Ce lieu abominable nous avale pour quelques instants .

C’est déjà trop et nous sommes soulagés de nous extirper de cette ambiance pesante.

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Plus jamais ça.

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